NYPA : suite de la page 2

Description :

Stipe et feuilles : Le palmier Nypa a un tronc horizontal qui pousse sous le sol, et seules les feuilles et les fleurs émergent à la surface. Par conséquent, il ne peut être considéré comme un arbre, bien que les feuilles peuvent atteindre jusqu'à 9 mètres de hauteur.
Inflorescence : Les fleurs sont portées par une inflorescence globuleuse, qui a des fleurs femelles à l'extrémité ou des fleurs mâles sur les branches basses.
Fruits : La fleur donne une graine ligneuse, qui est arrangée en grappe compressée ayant une forme de boule qui se situe à l'extrémité d'une tige solitaire de 25 cm. Les graines parvenues à maturité se séparent de la boule et flottent à la surface de l'eau, et sont ainsi disseminées par les courants.


Habitat :
Le palmier Nypa pousse dans la vase ou la boue, où le courant de la marée lui apporte les nutriments nécessaires à sa croissance. Le palmier peut se disséminer aussi loin que le courant parvient à déposer les graines. Il est courant sur les côtes et les rivières de l'Océan Indien et de l'Océan Pacifique du Bangladesh aux îles du Pacifique.

Usages :
Les feuilles longues du Palmier Nypa sont utilisées par les populations comme chaume pour recouvrir les maisons, ou comme matériel pour la construction des habitations. Les feuilles sont également utilisées pour la production de biens artisanaux comme les paniers.
L'inflorescence sert, avant sa floraison, à récolter une douce sève comestible grâce à laquelle on produit une boisson alcoolisée. Les jeunes plants sont également comestibles et les pétales des fleurs peuvent être infusées pour donner une tisane aromatique. Attap chee est le nom malaisien pour les fruits immatures qui sont des boules douces, translucides et gélatineuses utilisées comme ingrédient dans les desserts. Sur certaines îles, on donne le palmier Nypa à manger aux cochons durant la saison sèche. Cela confère, paraît-il, une saveur particulière à la viande.
Enfin, les jeunes feuilles sont utilisées dans la consommation du tabac.

 
PHYLLANTHUS AMARUS SCHUM
 
 

Utilisation : feuille fruit et graine sont comestible
Effet du cadmium sur la croissance, ultramorphology de feuilles et de métabolites secondaires de Phyllanthus amarus Schum. et Thonn.
La pollution est en hausse dans l'environnement par différents types d'activités humaines, ce qui entraîne l'accumulation de métaux lourds comme le cadmium dans le sol et l'eau et il provoque des différents types de problèmes pour les êtres vivants. Comme les plantes sont utilisées par l'être humain comme nourriture et la médecine, par conséquent, il est obligatoire d’observer l'effet des métaux sur les plantes. Dans ce contexte, les efforts ont été faits pour observer l'effet de différentes concentrations de Cadmium (Cd) sur Phyllanthus amarus, parce que le Cd est le métal généralisé et la réponse de plantes à haute et basse de niveau d'exposition est un phénomène complexe. P. amarus est principalement cultivé comme mauvaises herbes dans les terres agricoles et des déchets. C'est une plante réputée utilisés dans les systèmes autochtones indiennes de la médecine avec hépatoprotectrices, diurétique, propriétés stomachique et est récemment utilisée pour le traitement de l'hépatite b. L'étude a révélé que les Cd provoque une diminution significative du poids frais et secs, longueur de la racine et de tige, de protéines, de la chlorophylle, Caroténoïdes, sucre et augmentation de la teneur en amidon. Il est intéressant de noter que les composés actifs thérapeutiquement — phyllanthin et hypophyllanthin, amélioré à certains niveaux de Cd en raison de stress abiotiques. En outre, les changements d'ultramorpholical ont été également observés dans l'ouverture des stomates et les dépôts de cire sur les deux surfaces de feuilles.
Mots clés: Cd ; Paramètres de croissance. Hypophyllanthin ; Phyllanthin ; Phyllanthus amarus.

 
PHYMATOSORUS

Autres noms : Phymatosorus grossus ; Metua Puaa
Famiile : polypodiaceae
Répandue dans les îles de la société, cette fougère est un remède très populaire et entre dans un grand nombre de formules.

 

 
PISONIA GRANDIS (NYCTAGINACEAE)
Synonymes : Ceodes grandis
Statut IUCN : Non menacé
 
  

Utilisation : Feuilles comestibles ; bois blanc, léger, construction radeaux.
Plante médicinale tahitienne : propriétés émollientes de l’écorce en association avec de l’écorce de pomme-cannelle et du monoï

Plante alimentaire : Jeune feuille comestible pour l’homme.
Feuilles adultes : fourrage pour le bétail
Plante industrielle : Bois sec, blanc, très léger, sert à la construction de radeaux.
Pharmacologie et toxicologie :
Des extraits de feuilles de P. grandis ont montré des propriétés analgésique, antiinflammatoire et diurétique significatives. Des réponses doses dépendantes ont été démontrées (Anbalagan et al., 2002).
Intérêt industriel :
En alimentaire : étude à faire
Bois de construction
Comme médicament : aucun dans l’état actuel des connaissances.

Orientation :
Etude à poursuivre.
Aucune information récente sur la composition chimique

 
PSYDRAX ODORATA (RUBIACEAE)

Synonyme : Canthium odoratum
 

Utilisation : Plante à parfum (entre dans la composition du monoï ).
Usages :
Plante médicinale tahitienne :
propriétés astringentes de l’écorce ; les racines auraient des
propriétés purgatives drastiques

Plante industrielle : les fleurs très parfumées entrent dans la fabrication du monoï et la
confection de couronnes et de colliers.

Pharmacologie et toxicologie :
Aucune étude à notre connaissance
 
Orientations :
Plusieurs études parcellaires, uniquement chimiques, ne permettant pas d’orienter les
investigations dans un domaine précis. Étude à poursuivre. Seule l’obtention de molécule à activité thérapeutique peut conduire à une relance de l’intérêt de cette plante.

 
SANTALUM SPICATUM

– Huile grasse (graine) :
acide ximenynique (# 50 %), ac. oléique, ac. stéarique, ac. linolénique.

 
 

Santalum album :
– Huile essentielle
(3 à 5 % dans le bois) : α-santalol (50 %) et β-santalol (20 %), epi-β-santalol, α-bergamotol, α-bergamotal.
Intérêt industriel :
L’huile essentielle de toutes les variétés de Santalum insulare est signalée comme un substitut acceptable de l’huile essentielle de santal blanc.
Contraintes réglementaires :
Vérifier l’absence des molécules allergènes listées au 7e amendement de la directive européenne sur les produits cosmétiques.
Mode d’obtention :
Distillation de l’huile essentielle sur le territoire.
Mode de commercialisation :
Auprès des industriels des matières premières aromatiques travaillant avec les parfumeurs.
Contrôle qualité :
Faire reconnaître la qualité de l’huile essentielle par une norme spécifique AFNOR

 
SIGESBECKIA ORIENTALIS L. (Asteraceae)
 
Nom vernaculaire :
Amia (Tahiti), Niou (Marquises).


 
Utilisations : usage médicinal contre la teigne, la gale, les maladies de peau, les ulcères, la tension, les
coups, l’arthrite, ou comme antidote contre des poisons.

 
 

Herbacée adventice abondante aux Marquises ou aux Australes (vieilles introductions ayant reculé ou disparu devant des vagues plus récentes à Tahiti, parfois cultivée dans les jardins traditionnels), rare à Tahiti (Pétard, 1986).
Végétation rudérale de basse à moyenne altitude, en station ouverte, mésique à humide.
Distribution géographique : Australes, Gambier, Marquises, Société.
 Pharmacologie et toxicologie:
À la Réunion, on l’utilise à l’extérieur comme vulnéraire pour soigner les entorses, les contusions, pour panser les plaies, comme succédané de l’arnica (Pétard, 1986).
Effet anti-exudatif pour soigner les rhumatismes
Production d’immunoglobulines Propriétésantiradicalaires de l’extrait butanolique de la plante


Intérêt industriel:
Les huiles de graines pourraient être utilisées comme stabilisants dans les plastiques.
Les propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires, antiradicalaires démontrées convergentvers des applications en dermo cosmétique.
Les experts considèrent cependant qu’en raison de son aire derépartition assez large, il sera prudent avant d’entreprendre toute initiative de R&D de bien vérifier si des recherches avancées n’auraient pas été menées d’en d’autres régions du monde, accompagnées de prises de brevets sur les propriétés démontrées.

 
TECTONA GRANDIS 

Le Teck est originaire du sous-continent indien, du Myanmar, de Thaïlande et du Laos. En Indonésie et notamment à Java, son introduction remonte à plusieurs centaines d'années. Sa dissémination dans le reste du monde tropical est beaucoup plus récente.
 


En Polynésie française, il est présent sous la forme de plantations ou de pieds isolés cultivés dans les archipels des Australes, dis Marquises et de la Société. Le Teck, en tant qu'essence assez exigeante, a été planté principalement sur des sols riches et profonds de bas de versant et à basse altitude. Aux Marquises, il donne de bons résultats sur des sols plus ou moins caillouteux dans des conditions relativement sèches. Grand arbre pouvant atteindre plus de 30 m de hauteur et 80 cm de diamètre à l’écorce épaisse, grise avec des fissures peu prononcées. Feuilles simples, opposées bien caractéristique longues de 25 à 50 cm. Inflorescence en panicule de 40 cm de long sur 35 cm de large comprenant plusieurs centaines de fleurs de 6 à 8 mm de large. Corolle blanche à rose de 2,5 à 3 mm de long. Fruit sous la forme d'une drupe arrondie longue de 5 à 20 mm et de couleur brune à maturité. Graine longue de 6 mm et large de 4 mm. Fruits mûrs de mai à août. Le Teck, essence à bois de grande qualité, a été introduit en Polynésie française afin de produire du bois d'ébénisterie. Des premières éclaircies de plantation ont servi pour la fabrication de poteaux, à des essais de sculptures et à de la petite menuiserie.
 
THESPESIA POPULNEA: (MALVACEAE).
Autre nom : MIRO
Synonymes : Hibiscus populneus; Hibiscus bacciferus; Thespesia macrophylla Blume.
Statut IUCN : Non menacé en Polynésie Française dans l’ensemble, sauf localement, par surexploitation du bois.

 
 

Usages : Usages médicinaux : Appareil génito-urinaire, fertilité.
– Cook : les fruits de miro broyés dans un remède complexe pour traiter les problèmes du tractus urinaire. Les fruits de miro broyés dans un remède complexe pour traiter les enflures abdominales.
– Hawaï : le jus gluant obtenu de l’écorce est donné au moment de l’accouchement pour lubrifier les parties. Les graines servent dans une préparation abortive.
– Polynésie française : les fruits verts entrent dans un remède des pertes blanches avec troubles nerveux (Pétard, 1986). Les écorces fraîches entrent dans un remède contre les calculs urinaires (Pétard, 1986). Ecorces de Thespesia populnea dans un remède complexe contre des enflures probablement d’origine filarienne. Les écorces fraîches entrent dans un remède contre les lymphangites ; c’est un sudorifique énergique employé contre les fièvres et l‘inflammation (Pétard, 1986). Lutte contre les infections (bactéries, fungi, virus). Ecorces de Thespesia populnea dans un remède complexe, p.os. et par voie externe contre des éruptions cutanées sur le corps et les jambes. Ecorces de Thespesia populnea dans un remède complexe contre une maladie vénérienne caractérisée par des abcès au pénis et des éruptions à la bouche. Les fruits verts entrent dans un remède des pertes blanches avec troubles nerveux (Pétard, 1986). Les écorces fraîches entrent dans un remède contre les lymphangites ; c’est un sudorifique énergique employé contre les fièvres et l‘inflammation (Pétard, 1986). Les fruits verts entrent dans un traitement externe des fausses couches (Pétard, 1986). Les fruits verts entrent dans un remède contre les fibromes et tumeurs diverses (Pétard, 1986). Inflammations, intoxications. Ecorces de Thespesia populnea dans un remède complexe contre des enflures probablement d’origine filarienne. Ecorces de Thespesia populnea dans un remède complexe contre des enflures localisées au cou et à la tête. Le latex jaune qui exsude des pédoncules est un remède populaire contre les piqûres de scolopendre (Pétard, 1986). Les écorces fraîches entrent dans un remède pour les plaies envenimées (Pétard, 1986). Les écorces fraîches entrent dans un remède contre les lymphangites ; c’est un sudorifique énergique employé contre les fièvres et l’inflammation (Pétard, 1986). Les capsules vertes sont appliquées sur le front contre la migraine (Pétard, 1986). Les graines très jeunes, encore tendres, entrent dans un remède contre les céphalées (Pétard, 1986). Le suc de l’écorce du tronc servait à teindre les tapas des nouveaux-nés (Pétard, 1986). Le jus extrait des racines servait à colorer et parfumer le monoï (Pétard, 1986). Bois plus dur que celui du bourao, utilisé en sculpture traditionnelle, aussi dans la construction
– Polynésie française, Marquises : les fruits entrent dans un traitement à long terme pour favoriser l’hygiène génitale des jeunes femmes.
– Samoa : pour abréger des règles trop longues. Les jeunes feuilles dans une recette abortive complexe. L’infusion d’écorce est utilisée contre les infections buccales. Les feuilles entrent dans un remède anti-infectieux remontant de la bouche ou des oreilles vers le cerveau. Le jus de la plante dans un remède per os contre les inflammations cutanées. L’infusion d’écorce est utilisée contre les maux de ventre et la diarrhée infantile (Whistler, 1992) et en remède per os de 2e intention pour les suites de blessures (Zepernick, 1972).
– Fidji : une solution préparée à partir de l’écorce est donnée contre le diabète. La macération de l’écorce est indiquée contre le diabète. Lutte contre les parasites. La macération de l’écorce est indiquée contre la dysenterie. L‘écorce entre dans un remède complexe contre les vers intestinaux. La décoction d’écorces et de fruits entre dans un remède cutané contre la gale. Une solution épaisse préparée à partir de l’écorce interne est donnée contre les maladies vénériennes. La plante sert dans un remède employé en cas de diarrhée et de douleurs au ventre. L’écorce est utilisée en cas d’infection pelvienne. Le décocté d’écorce est utilisé en cas d’infection cutanée. La macération de l’écorce est indiquée contre le muguet. L’huile dans laquelle sont macérés de fruits verts est appliquée à Fidji contre le tokelau, mycose due à Trichophyton concentricum (Pétard, 1986). L’écorce est utilisée en cas d’ulcères tropicaux et une embrocation faite avec le fruit est appliquée contre la teigne– Fidji : la décoction de feuilles est indiquée en cas de refroidissements ou de rhumes, et pour les convalescences. L'écorce de tronc est médicinale, parfois pour préparer un liquide à boire contre le muguet Une solution épaisse préparée à partir de l’écorce interne est donnée pour un symptôme post-coïtal, incluant une perte d’appétit. Le jus d’expression de la tige est administré en cas de syndrome rassemblant une concentration d’urine (‘urines colorées’) et une perte d’appétit. La macération de l’écorce est indiquée contre la gonorrhée, les concentrations d’urine. La tige entre dans un remède complexe contre le cancer des seins. Les écorces broyées entrent dans un remède complexe réputé, pour les convalescents. L’écorce est utilisée en cas d’indigestion, perte d’appétit des enfants et diabète. Bois très durable, utilisé pour la confection de balanciers de pirogue, de pièces coudées, d’épieux, de manches de couteaux, etc...(Smith, 1981).
– Nouvelle-Calédonie : Le suc du fruit vert et décoction d’écorce de Thespesia populnea servent à préparer un remède contre certain dermatoses.  La décoction d’écorce, astringente et dépurative, de Thespesia populnea est utilisée pour soigner la dysenterie et certaines affections cutanées ainsi que le muguet. Le suc du fruit vert et décoction d’écorce de Thespesia populnea servent à préparer un remède contre la gratte ou ciguatera. Le suc du fruit vert et décoction d’écorce de Thespesia populnea servent à préparer un remède contre les morsures de scolopendre. La décoction d’écorce, astringente et dépurative, de Thespesia populnea est utilisée pour soigner les hémorroïdes.
– Papouasie Nouvelle-Guinée : les feuilles sont appliquées directement pour faciliter la guérison des ulcères cutanés. Les feuilles sont appliquées directement pour faciliter la guérison des blessures.
– Tonga : l’infusion d’écorce est utilisée contre les infections buccales et parfois pour traiter les affections oculaires. Lutte contre le ’cancer. Une potion préparée avec les feuilles mûres et l’écorce est donnée aux bébés qui font leurs dents et de la fièvre et qui ont aussi un excès de salivation.
– Niue : Un extrait du fruit sert à préparer une purge et est appliqué contre les inflammations testiculaires.    
– Samoa Wallis et Futuna : A Futuna, l’écorce est traitée dans la préparation d’un remède contre les inflammations du scrotum : anti-inflammatoire, anti-filarien. L’écorce de Thespesia populnea provenant d’arbres est traitée dans la préparation d’une potion contre les maux d’estomac, la toux, les rhumatismes et pour la convalescence.
– Hawaï : Les fleurs mâchées sont données aux bébés comme laxatif doux.
– Ex Indochine : le bois donne une solution jaune-orange qui teint le coton en brun foncé, inutilisable pour la soie (Pételot, 1952.
– Socotora (corne de l’Afrique) : feuilles consommées par les chèvres.

 




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